À Bordeaux, le coût d’un système de vidéoprotection peut varier du simple au triple selon le lieu, les contraintes techniques et vos objectifs de sécurité. Si vous cherchez à obtenir rapidement un devis vidéosurveillance Bordeaux fidèle à la réalité, la qualité des informations transmises au prestataire fait toute la différence. Plan, photos, usages, réglementation, stockage… plus votre demande est précise, plus l’estimation sera juste et exploitable. Voici la méthode, les critères à partager et des fourchettes de prix pour se positionner sans mauvaises surprises.
Pourquoi un devis peut varier autant à Bordeaux ?
Bordeaux mêle centre historique classé, vitrines commerçantes, bureaux, entrepôts rive droite et zones d’activités sur la métropole (Mérignac, Pessac, Bègles, Floirac…). Cette diversité crée des écarts de prix importants :
- Accès et environnement : façades en pierre, contraintes de perçage, hauteurs nécessitant une nacelle, rues étroites avec stationnement complexe, copropriétés et syndic exigeants.
- Usage des lieux : commerce ouvert au public (autorisation préfectorale à prévoir), entrepôt logistique, cabinet médical (données sensibles), résidence privée, parking…
- Réseau et électricité : présence d’un local technique, d’un réseau filaire (PoE), qualité de la couverture Wi‑Fi, baie de brassage, disponibilité de prises.
- Objectifs sécurité : simple dissuasion, preuves judiciaires, suivi d’exploitation, contrôle des accès, lecture de plaques (LAPI/ANPR), hyper‑vision multi‑sites.
Deux projets avec le même nombre de caméras peuvent ainsi afficher des budgets très différents selon ces paramètres.
Les informations à fournir dès la demande de devis
1) Votre contexte et vos objectifs de sécurité
- Type de site : boutique, restaurant, hôtel, entrepôt, immeuble tertiaire, résidence, parking, cave à vin, établissement recevant du public (ERP)…
- Problématiques : vols à l’étalage, intrusions nocturnes, dégradations, litiges en caisse, contrôle de livraisons, zones sensibles (coffre, réserve, quai).
- Objectifs concrets : dissuader, identifier un visage, lire une plaque, suivre un flux, lever le doute à distance, intégrer la vidéosurveillance à l’alarme.
- Horaires d’ouverture et périodes à risque (soldes, vendanges, pics saisonniers).
2) Plans, surfaces et photos
- Plan sommaire avec dimensions approximatives, entrées/sorties, axes de circulation, zones à couvrir prioritairement.
- Photos des façades, de l’intérieur, des plafonds, des locaux techniques et des points d’accès au réseau/électricité.
- Hauteurs envisagées pour la pose (plafond haut, façade en corniche), matériaux (pierre, placo, béton) et contraintes de perçage.
3) Contraintes techniques existantes
- Infrastructure réseau : switch PoE disponible ou non, baie de brassage, fibre/ADSL/4G, adresses IP, éventuel VPN.
- Électricité : prises proches des caméras ou du NVR, besoin d’un onduleur (UPS) pour assurer l’enregistrement en cas de coupure.
- Accès chantier : autorisation de perçage en copropriété, travaux hors horaires d’ouverture, nécessité d’une nacelle ou d’échelles spéciales.
4) Lumière et conditions d’image
- Éclairage : zones sombres, contre‑jour vitrines, variations jour/nuit, éclairage public.
- Exigences : vision nocturne couleur (technologies « starlight »), projecteurs intégrés, forte dynamique (WDR) pour lire un visage derrière une baie vitrée.
5) Qualité d’image et fonctionnalités attendues
- Résolution souhaitée (2, 4, 8 MP) et densité de pixels visée selon l’usage. À titre indicatif, pour reconnaître un visage, viser ~125 px/m ; pour identifier, ~250 px/m (réf. EN 62676).
- Optiques : objectif fixe (2.8 mm) ou varifocal (2.8–12 mm) pour ajuster le cadrage ; PTZ pour zoomer et suivre une zone large.
- Analyses vidéo : détection d’intrusion, franchissement de ligne, lecture de plaques (ANPR), comptage de personnes, audio bidirectionnel (à manier avec prudence au regard du RGPD).
6) Règles et conformité
- Lieu ouvert au public à Bordeaux : autorisation préfectorale requise pour la vidéoprotection. Les caméras filmant la voie publique doivent être justifiées.
- Lieu non ouvert au public (bureaux, entrepôt) : respect du RGPD, information des salariés, registre de traitement. Conservation en général limitée à 30 jours.
- Affichages obligatoires, masquage des zones privées (voisinage), gestion des droits d’accès aux images.
- Copropriété/ABF : en secteur sauvegardé, valider la pose en façade et l’esthétique (notamment dans l’hypercentre).
7) Exploitation au quotidien
- Accès aux images : smartphone, PC, client lourd (VMS), cloud, multi‑sites.
- Notifications et levée de doute : via application, télésurveillance, astreinte interne.
- Durée de conservation souhaitée : 7, 15, 30 jours (impact direct sur le stockage).
8) Délais et contraintes d’intervention
- Échéance du projet (avant ouverture, audit assureur, suite à incident).
- Plages d’installation possibles (jour/nuit, dimanche), accès badge/clé, parking pour utilitaires en centre‑ville.
Quels équipements influencent le prix ?
Caméras et optiques
- Formats : dôme discret (IK10 anti‑vandale), bullet pour longue portée, turret pour intérieur, PTZ motorisée pour zoom et suivi.
- Normes : IP66/67 pour l’extérieur, IK10 contre les chocs, compatibilité ONVIF.
- Fonctions nocturnes : IR longue portée, lumière blanche, « color night ». Les environnements sombres exigent des capteurs plus performants (et plus coûteux).
Enregistreur et stockage
- NVR (IP) ou hybride ; nombre de canaux ; disques durs surveillés (NAS/Surveillance) ; redondance possible (RAID).
- Calcul du stockage : une caméra 4 MP à 15 ips en H.265 consomme ~1–2 Mb/s. Pour 8 caméras, 30 jours d’archive peuvent nécessiter 1–2 To, selon la scène et la compression.
Réseau et câblage
- Câbles cuivre Cat6/6a, goulottes, percement, traversées de murs épais ; fibre éventuelle en grand site.
- Switch PoE dimensionné, baie 19″, brassage ; évitez le Wi‑Fi pour les caméras fixes (instable et moins sécurisé).
Alimentation et protection
- Onduleur (UPS) pour garantir l’enregistrement en cas de coupure.
- Coffrets sécurisés, ventilation si local technique chaud.
Logiciel, cybersécurité et intégrations
- VMS (client logiciel) pour sites exigeants : murs d’images, recherches rapides, cartes interactives.
- Cybersécurité : mots de passe forts, désactivation P2P, mises à jour firmware, accès distant via VPN.
- Intégrations : alarme intrusion, contrôle d’accès, interphonie, supervision centralisée.
Maintenance et conformité
- Contrat annuel : vérifications, nettoyage optiques, sauvegardes, mises à jour.
- Signalétique légale, masques de confidentialité, journal des accès aux images.
Combien prévoir ? Fourchettes de prix à Bordeaux
Ces ordres de grandeur incluent matériel et pose standard (hors contraintes lourdes) :
- Caméra fixe standard (2–4 MP) posée : 300–800 € HT par point (selon optique, WDR, nuit couleur, environnement).
- Caméra haut de gamme / anti‑vandale / analytique : 800–1 500 € HT par point.
- PTZ motorisée : 1 500–3 500 € HT selon zoom et robustesse.
- NVR 8–16 canaux : 300–900 € HT (hors disques). Disques durs surveillance : 60–90 € HT / To.
- Câblage et accessoires : 80–150 € HT par prise selon complexité (goulottes, perçages pierre).
- Paramétrage, mise en service, formation : 200–600 € HT.
- Maintenance : 8–12 % du montant matériel/an. Télésurveillance : 15–30 € HT/mois selon options.
- Nacelle/accès spéciaux : 250–400 € HT/jour.
Exemples concrets
1) Appartement avec 2 caméras IP intérieures à Caudéran
- 2 caméras 4 MP (turret), NVR 4 canaux, 1 To, câblage court, accès distant sécurisé.
- Budget indicatif : 900–1 600 € HT posé.
2) Boutique aux Chartrons – 6 caméras dont 2 en vitrine
- 4 caméras intérieures WDR, 2 extérieures anti‑vandale, NVR 8 ch, 2 To, affichages légaux, plan de masquage voie publique.
- Autorisation préfectorale à prévoir (lieu ouvert au public), pose hors horaires.
- Budget indicatif : 3 500–6 000 € HT selon vitrines/hauteurs.
3) Entrepôt à Pessac – 12 caméras + 1 PTZ
- 8 extérieures longue portée, 4 intérieures, 1 PTZ 25x, switchs PoE, NVR 16 ch, 8 To pour 30 jours, UPS, coffret.
- Conduites en hauteur, nacelle 1 jour, intégration alarme pour levée de doute.
- Budget indicatif : 10 000–18 000 € HT.
Ces fourchettes restent indicatives : un repérage sur site affine l’implantation, la densité de pixels et les besoins de stockage pour un chiffrage au plus juste.
Erreurs fréquentes à éviter
- Se limiter au “nombre de caméras” : sans parler d’objectifs et de champs, le résultat peut être inutilisable en cas d’incident.
- Sous‑dimensionner le stockage : une rétention réelle de 15–30 jours exige des disques adaptés.
- Compter sur le Wi‑Fi pour des caméras fixes : privilégier le PoE pour la stabilité et la sécurité.
- Oublier la conformité : micro ouvert en continu, voie publique filmée, absence d’affichage… les risques juridiques sont réels.
- Négliger la maintenance : optiques sales, disques en fin de vie ou firmware obsolète invalidant la preuve.
Processus type pour obtenir un devis fiable
- Prise de contact : recueil de vos objectifs, plan et photos. Premier cadrage budgétaire.
- Visite technique (ou visio détaillée) : mesures, tests de luminosité, étude réseau/énergie, points de fixation.
- Proposition en 24–72 h : plan d’implantation, fiches techniques, calcul de stockage, conformité et calendrier d’exécution.
- Validation : adaptation fine (angles, optiques), choix des options (télésurveillance, VMS), jalons de pose.
- Installation et recette : tests, création des comptes, formation à la consultation des images, remise du dossier RGPD.
Bordeaux : points réglementaires à avoir en tête
- Lieux ouverts au public : autorisation préfectorale (Code de la sécurité intérieure), affichages visibles, caméras orientées vers les zones pertinentes (pas de caisse en gros plan en continu sans justification).
- Lieux non ouverts au public : registre RGPD, information du personnel, limitation des accès aux images, durée de conservation proportionnée (30 jours max en pratique).
- Copropriété et patrimoine : accord de l’AG pour les parties communes, avis des ABF possible dans l’hypercentre.
- Métropole : intervention souvent possible sur Bordeaux, Mérignac, Pessac, Talence, Bègles, Eysines, Villenave‑d’Ornon, Cenon, Lormont, Floirac.
Un intégrateur sérieux à Bordeaux vous accompagnera sur les démarches (préfecture, affichages, masquage des zones privées) et vous remettra les documents nécessaires.
Checklist récapitulative à joindre à votre demande
- Plan des lieux (même croquis) + photos.
- Objectifs : dissuasion, identification, lecture de plaques, levée de doute.
- Zones à couvrir : entrées, caisse, réserve, parkings, quai, circulation.
- Contraintes : réseau, électricité, matériaux, hauteurs, accès pose.
- Lumière : contre‑jours, nuit, éclairages existants.
- Rétention souhaitée (jours) et nombre d’utilisateurs des images.
- Cadre légal : public/non public, copro, ABF, autorisations requises.
- Délais, créneaux d’intervention, budget cible si vous en avez un.
Conclusion
Pour obtenir un devis vidéosurveillance Bordeaux réellement exploitable, la clarté de vos informations est déterminante. Partagez vos objectifs, un plan, des photos, les contraintes techniques et le contexte réglementaire : vous aiderez l’intégrateur à dimensionner correctement les caméras, l’enregistreur, le stockage et la maintenance. Résultat : une proposition précise, des performances en phase avec vos attentes et un investissement maîtrisé.
Besoin d’un accompagnement de A à Z, de l’audit à la mise en service en passant par la conformité ? Faites-vous rappeler par un spécialiste local et comparez en toute sérénité.

